L’augmentation du taux de cholestérol dans le sang renforce le risque de maladies cardiovasculaires au même titre que la sédentarité, le tabac ou l’hypertension. Le cholestérol nous préoccupe mais on oublie parfois qu’il existe un mauvais mais aussi un bon cholestérol ! Comment les distinguer ? Décryptage.
Les HDL : le bon cholestérol
Les lipoprotéines HDL ou High Density Lipoproteins jouent un rôle clé pour l’organisme. Elles récupèrent le cholestérol en excès puis le transportent vers le foie qui le transforme afin de l’évacuer, grâce à la bile contenue dans le tube digestif.
Le bon cholestérol permet de capter le cholestérol qui se dépose dans les artères et ainsi, d’éviter l’excès de cholestérol. Pour détecter un taux normal de cholestérol, les HDL doivent représenter un taux supérieur à 0,35g/L.
Le mauvais cholestérol
Craint et pointé du doigt, le mauvais cholestérol est aussi appelé LDL ou Low Density Lipoproteins. A l’inverse des HDL, les LDL transportent le cholestérol du foie vers le reste des cellules de l’organisme. Ce dérèglement entraîne l’accumulation croissante du mauvais cholestérol, bouchant petit à petit les artères.
Généralement, le taux de LDL ne doit pas excéder 1,6g/L. Chez les personnes présentant des risques cardiovasculaires élevés (hérédité, diabète par exemple), on conseille de ne pas dépasser 1,3g/L.
A savoir : le terme « cholestérol » regroupe les taux HDL et LDL. Ce taux, au global, ne doit pas excéder 2g/L. Plus il est bas, moins les risques cardiovasculaires sont présents.
Le cholestérol, indispensable au fonctionnement de l’organisme
Ainsi, la question Qu’est-ce que le cholestérol ? n’implique pas forcément la diabolisation du cholestérol. Selon sa typologie, le cholestérol peut s’avérer être indispensable à l’organisme.
En effet, il s’agit d’une graisse apportée pour 1/3 par l’alimentation et fabriquée aux 2/3 par le foie au rythme d’1g par jour. Ces particules de graisse se déplacent dans le corps grâce à la circulation sanguine. Le cholestérol constitue les membranes de nos cellules, permet le développement de certaines cellules fœtales et est précurseur de la vitamine D, entre autres.
Le cholestérol est donc à surveiller, pas à bannir ! Un suivi médical régulier est incontournable pour gérer le taux de cholestérol dans le sang, et sa qualité.