Coups de blues, baisse de tonus… l’hiver est pour vous synonyme de blues hivernal ? La luminothérapie est une cure de lumière qui vous débarrassera radicalement de la dépression saisonnière. Décryptage !
Le TAS : qu’est-ce que c’est ?
Le Trouble Affectif Saisonnier (TAS) est un terme employé pour désigner la déprime saisonnière. L’automne arrive, suivi de l’hiver et vous vous sentez déjà fatigué(e) au saut du lit et la moindre percée de soleil vous procure un bien-être fou.
Depuis 1984, les recherches du Docteur Rosenthal ont permis de démontrer le lien entre lumière et dépression. Le psychiatre et chercheur a prouvé que le manque de lumière affecte les rythmes biologiques et l’humeur.
Les journées sont courtes et, durant les rares heures de soleil, on est coincé au travail. Arrivent rapidement les symptômes dits dépressifs que sont l’irritabilité, la fatigue, le manque de tonus, l’envie de grignoter et parfois même la tristesse.
A cette période, la luminosité chute de 100 000 lux l’été dans votre club vacances sur la Côte d’Azur à 10 000 lux l’hiver près du radiateur. Soit une baisse de l’exposition aux rayons du soleil fatale pour votre horloge biologique.
La luminothérapie est une solution redoutablement efficace pour booster votre moral en hiver.
Cure de lumière avec la luminothérapie
Si votre corps est perturbé par la faible luminosité de l’automne ou de l’hiver, la luminothérapie compense ce déficit. En effet, elle utilise des lampes capables de recréer la véritable lumière du jour, dans son intensité originelle. Avec plusieurs dizaines de milliers de lux, elle offre le même effet qu’une journée passée au soleil.
L’action de la lumière se fait par voie visuelle. C’est l’impact des rayons lumineux sur la rétine qui va permettre de resynchroniser l’horloge interne. Les yeux grands ouverts, au petit-déjeuner ou au bureau, laissez-la faire son effet.
Le matin est le moment le plus efficace pour bénéficier des bienfaits de cette cure de lumière. Les effets dureront tout au long de votre journée. Avec une lampe de 10 000 lux, 30 minutes suffiront pour vous redynamiser. Certains appareils intègrent un minuteur, et tous sont accompagnés d’instructions distance-durée. Les fabricants recommandent une distance (entre 30 et 50 cm en général), ainsi qu’un temps approximatif d’exposition (30 minutes à 1h le plus souvent).
Quoi qu’il arrive, la régularité sera votre meilleur allié dans l’utilisation de la luminothérapie. En s’exposant un peu chaque jour, on traite son blues hivernal en profondeur.
Choisir la bonne lampe
Tout d’abord, attention aux rayons dangereux. Lorsque vous choisissez votre appareil de luminothérapie, assurez-vous qu’il soit bien homologué et certifié par les normes de l’Union Européenne. Si ce n’est pas le cas, vous prenez le risque que votre appareil soit dénué de filtres contre les rayons UV et infrarouges. Vous mettriez alors votre peau et vos yeux en danger.
Avant de vous équiper, demandez-vous quel budget vous souhaitez y consacrer et quel sera votre usage. Si vous l’utilisez au bureau toute la journée, une intensité moyenne suffira : par exemple 200 lux en lumière bleue. Si vous l’utilisez à la maison durant une demi-heure, optez pour un appareil plus puissant : 10 000 lux en lumière blanche. Certains appareils sont équipés d’un variateur vous laissant un large choix d’usages.
Côté taille, les appareils à lumière blanche sont souvent plus grands et donc plus encombrants (30 à 70 cm de haut). Les lampes bleues sont plus petites et mobiles (15 cm de côté). La lumière bleue est très bien perçue par la rétine et offre un éveil avec un flux moins intense.
Les formes (rectangulaire, carrée ou ovale) ne font pas varier l’efficacité. C’est surtout l’esthétique que vous recherchez qui vous permettra de trancher.
Et les prix ? Les réveils simulateurs d’aube mis à part, les lampes de luminothérapies les plus abordables sont vendues à 70€ ou 80€. Selon le design et les options complémentaires, cela peut grimper de 150€ à 300€ pour les modèles les plus aboutis. Un investissement utile pour patienter jusqu’à votre séjour en hôtel club sur les côtes de Camargue, ce printemps.