E-cigarette: une solution anti-tabac réglementée

Alors que 500 000 Français l’ont adoptée et que 3 millions l’ont déjà testée (Euro baromètre mai 2012), la cigarette électronique fait débat entre ceux qui la considèrent comme une alternative valable au tabac et ceux qui se méfient de son pouvoir d’accoutumance. Les effets sur la santé sont encore peu connus, elle devrait être interdite dans les lieux publics mais sa publicité et sa taxation feront l’objet de discussions à venir. Pourtant à l’heure où la vente de cigarettes recule, les cigarettiers s’intéressent à l’e-cigarette qui n’est ni un produit thérapeutique, ni un produit du tabac.

 

La cigarette électronique diffuse de la vapeur ou fumée artificielle (selon l’ORT, l’Office Français de la prévention du Tabagisme). Aromatisée ou non, jetable ou rechargeable, avec ou sans nicotine, il y en a pour tous les goûts !

Un substitut à la cigarette ?

En conservant le geste du fumeur, tout en évitant de s’intoxiquer, certains fumeurs désirant arrêter de fumer choisissent la cigarette électronique. Elle ne présenterait pas de risque en comparaison avec le tabac. Néanmoins, il est plus prudent de ne pas encourager cette pratique chez les non fumeurs et de l’éviter pour les femmes enceintes ou allaitantes.

Cigarette électronique : quelle réglementation?

A ce jour, les e-cigarettes ne font pas l’objet de réglementations spécifiques sur les contrôles qualité, les circuits de distribution, la publicité ou encore la vente aux mineurs. N’étant pas considérée comme un produit du tabac, elle n’est pas soumise à la même réglementation. Ce manque de cadre inquiète certains pneumologues favorables à l’interdiction de leur vente aux moins de 18 ans et de leur utilisation dans les lieux public comme pour le tabac. Les experts proposent par ailleurs que soient fixées des limites de contenus en nicotine des e-cigarettes et que la composition des liquides soit clairement précisée sur les emballages, chose qui n’existe pas pour le moment.

Arrêter de fumer, se faire aider

Pour ceux qui souhaitent arrêter de fumer, rappelons qu’il est possible d’arrêter, même seul. Les substituts sont en vente libre. Pour les plus dépendants, mieux vaut toutefois consulter son généraliste ou un spécialiste en tabacologie. Renseignez-vous auprès de votre mutuelle santé famille ou votre mutuelle santé entreprise pour connaître les modalités de remboursement sevrage tabagique. Pour les plus jeunes, demandez un devis mutuelle santé jeune.