Si la cigarette électronique est devenue un produit tendance, les études se rapportant à ses éventuels effets néfastes sur l’organisme ne cessent de se multiplier. Tour d’horizon des données recueillies jusqu’à ce jour.
Une meilleure efficacité par rapport aux substituts nicotiniques
D’après une étude menée par les scientifiques de l’University College à Londres, les personnes qui recourent à la cigarette électronique pour arrêter de fumer accusent un meilleur taux de réussite par rapport aux fumeurs choisissant d’autres substituts nicotiniques.
En effet, 60 % de la population étudiée est parvenue à arrêter de fumer. Pour évaluer l’efficacité des substituts nicotiniques comme les patchs et les chewing-gums, les chercheurs de cette prestigieuse université britannique ont suivi de près 5863 fumeurs. Au terme de cette enquête, 10 % des anciens fumeurs ont utilisé des substituts nicotiniques, contre 20 % ayant arrêté grâce aux cigarettes électroniques.
Une nocivité moins accrue
Bon nombre de pneumologues et d’oncologues ont également axé leurs recherches sur les éventuels effets nocifs des e-liquides sur la santé. Si à l’issue des études in vitro réalisées David Planchard – oncologue de l’Institut Gustave-Roussy – avance que la cigarette électronique pourrait être à l’origine de l’apparition de cellules précancéreuses, le Professeur Betrand Dautzenberg milite pour une vulgarisation de l’usage de l’e-cigarette. D’après ce pneumologue, le vapotage d’e-liquide de la gamme Smokeway par exemple, permet de réduire le nombre des adeptes de cigarette à tabac.
E-cigarette : un allié pour le sevrage ?
Si cette étude a démontré que la cigarette électronique optimisait les chances de réussite d’un sevrage tabagique, les résultats d’une étude américaine publiée par la revue Journal of the American Medical Association Pediatrics mettent un bémol à cette pratique. Si les avis des chercheurs divergent en ce qui concerne l’innocuité de l’e-cigarette, les scientifiques sont d’accords sur le fait que vapoter avec un atomiseur de la gamme ego t par exemple, permet de réduire amplement les effets néfastes de la nicotine sur la santé.