Certains points de la peau des pieds sont sollicités par la pression du poids du corps, celle des chaussures, et les éventuels troubles statiques. Contre ces sollicitations anormales, la couche cornée du derme réagit en s’épaississant, c’est ce qu’on appelle les hyper-kératoses.
Si la pression n’est pas éliminée, cette masse formée pénètre dans le derme, jusqu’à ce qu’elle touche une terminaison nerveuse, la comprime, provoquant alors une forte douleur à la pression : Le cor au pied est formé.
Sous la pointe cornée se développe une petite poche, une sorte d’ampoule qui peut s’infecter, si le cor n’est pas soigné à temps.
La situation peut encore se dégrader si l’os est touché : On parle de périostite. Les cors se situent sur le dessus des orteils, au niveau de l’articulation des premières et deuxièmes phalanges. Par contre, on parlera de durillon si le siège est la voûte plantaire, et d’œil-de-perdrix si le siège est entre les orteils à la suite de frottement entre deux orteils trop serrés.
Les cors sont dus essentiellement à un mauvais chaussage, ce qui explique que ce sont les femmes qui sont les plus touchées. Ils peuvent être dus aussi à une entorse ou une fracture, qui modifient la position du pied dans la chaussure et génèrent des cors.
A l’inverse, des cors au pied douloureux vont nous entraîner à prendre une position “antalgique”, on cherche à supprimer la douleur en modifiant la position du pied dans la chaussure. Ceci a pour conséquence un certain nombre de pathologies, telles que la déformation de la voûte plantaire, des douleurs lombaires voire des déformations vertébrales.
Pour soigner les cors, on a recours le plus souvent à des coricides. Ils se présentent sous forme de liquides, de crèmes ou d’emplâtres. Si ce traitement s’avère insuffisant, une visite chez le pédicure s’impose. Enfin, si vos chaussures sont confortables et adaptées, il n’y aura plus de frottements, et vous aurez toutes les chances d’être débarrassés des cors.